VIVRE EN COPROPRIÉTÉ : MODE D’EMPLOI

Afin d'assurer une vie en copropriété paisible, un syndicat est mis en place pour régler les questions internes à la copropriété : travaux, malfaçons, règlement de copropriété.

Copropriété : définition

Un copropriétaire est une personne possédant un bien en commun avec d’autres.

Vivre en copropriété suppose donc de devoir partager sa vie, du moins les parties communes, avec d’autres personnes, souvent inconnues. Certaines règles doivent être mises en place pour une belle communion.

Comment vivre en copropriété ?

Vivre en copropriété, c’est vivre en communauté. C’est partager et résider avec des personnes qui n’ont peut-être pas les mêmes attentes, le même rythme de vie ou encore la même éducation : une jeune retraitée en recherche de tranquillité, des étudiants fêtards, un couple avec un nourrisson, etc. Cela demande à chacun de faire des efforts, parfois même des concessions pour pouvoir s’adapter et vivre en harmonie avec le voisinage.

En achetant un bien immobilier en copropriété, l’acquéreur devient également membre du syndicat de copropriété. Celui-ci a pour but d’administrer les parties communes, de voter le budget annuel, de décider des travaux nécessaires à réaliser et de nommer le syndic de copropriété.

Le rôle du syndic dans une copropriété ?

Le syndic est l’organe le plus visible dans le fonctionnement d’une copropriété. Il est en charge de la représentation des copropriétaires dans la gestion des affaires courantes.

Qui peut être syndic ?

Quelle différence entre syndicat et syndic ?

  • Le syndicat est l’ensemble des copropriétaires d’un immeuble.
  • Le syndic est la personne chargée de la représentation du syndicat.
  • Le syndic peut être professionnel ou bénévole. Il agit en étroite collaboration avec le syndicat et œuvre pour le bien-être de la copropriété.

Bien vivre en copropriété : Des règles à respecter

La vie en copropriété réclame donc un certain savoir-vivre de la part des occupants. Afin d’éviter des troubles de voisinage, voici une liste de quelques règles à suivre pour une cohabitation fructueuse :

  • La première impression oriente nos comportements et tient un rôle très important dans nos relations. Vous emménagez dans votre nouvelle résidence, vos voisins vont vous juger sur les trente à quarante premières secondes. Allez à la rencontre de votre voisinage et posez des bases saines pour bien baliser vos relations futures.
  • La courtoisie. Vous êtes amenés à croiser les autres copropriétaires, un minimum de courtoisie et de politesse est nécessaire.
  • Le respect de la tranquillité de tous. Peut-être le sujet le plus sensible de la vie en copropriété. Attention aux nuisances sonores ! Après 22 heures, diminuer le volume sonore de votre télévision ou de la radio est, encore une fois, une preuve de savoir-vivre.
  • Terrasse et jardin. Pour ces deux extensions de l’habitation, il est important d’éviter toutes les activités qui pourraient nuire au voisinage. Exemples : des ballons de foot dans les carreaux du Duplex Jardin voisin, la fumée du barbecue qui rentre dans la maison à côté, …
  • Animaux. Encore une source de litige importante. Quelques recommandations : retenir son chien pour éviter qu’il ne dérange, vérifier votre clôture, …
  • Parking. Si des places de parking vous sont allouées, ne garez pas votre véhicule sur celles réservées aux voisins.
  • Le respect du règlement intérieur de la copropriété. Lors de l’achat d’un bien en copropriété, l’acquéreur s’engage à respecter ce règlement qui doit lui être remis par le notaire. Le règlement de la copropriété fixe les droits et les obligations des copropriétaires engagés.

Travaux et malfaçons

Travaux dans une copropriété

Certains travaux nécessitent l’accord de l’assemblée générale des copropriétaires, principalement ceux relatifs aux équipements communs ou aux parties communes.

Certains travaux en sont dispensés, notamment ceux portant sur les parties privatives du copropriétaire. Sauf, si les opérations portent préjudice au bien-être des autres habitants et préjudice à la structure du bâtiment : exemple, abattre un mur porteur.

Malfaçons dans une copropriété

Pour garantir le bien-être du propriétaire, les constructeurs d’une maison ou d’un immeuble contractent une assurance Dommages-Ouvrage qui couvrent pendant 10 ans des éventuelles malfaçons qui pourraient compromettre la solidité de l’édifice. Ceci s’appelle la garantie décennale.

Comment cette garantie rentre-t-elle en compte ? L’aggravation du dommage doit être inéluctable et doit survenir dans la décennie suivant la réception du bien entre les entreprises et le Maître d'Ouvrage.